18 janvier 2006
Le temps, le destin et l’oubli 3
Le temps reste aussi l’admirable thérapie du salut. La mémoire humaine est faillible et le temps distille lentement les flagrances de l’oubli. Certes, il ne guérit pas les blessures comme l’affirme l’adage, mais il contribue à rendre la douleur moins insupportable, l’absence moins accablante, les regrets moins amers. Le temps nous permet d’accepter notre sort, d’en occulter sa froide conclusion et d’oublier l’espace d’un instant que nous sommes tous mortels. C’est à travers le temps et l’oubli que nous assumons l’épreuve éphémère de notre vie.
L'absence de l'etre aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.
Claude Aveline
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